Comment faire fasse aux logements vacants en fin d'année scolaire
À chaque fin d’année scolaire, un phénomène se répète : les étudiants plient bagage, libérant des centaines de logements dans les grandes villes universitaires. Et si cette vacance devenait une véritable opportunité ? Si vous êtes propriétaire, c’est le moment idéal pour basculer vers la location courte durée et transformer une contrainte en source de revenus supplémentaires.
Pourquoi la fin d’année scolaire est une période stratégique
Un pic de logements vacants dans les villes étudiantes comme à Rennes
Chaque année, entre mi-mai et fin juin, les étudiants déménagent. Résultat ? Des logements meublés souvent vides pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois (2 mois d'été). Ce creux est parfait pour amorcer une nouvelle stratégie.
Une opportunité en or pour les propriétaires
Plutôt que de laisser le logement inoccupé, pourquoi ne pas en profiter pour accueillir des voyageurs ? Entre les touristes, les professionnels en déplacement ou les familles en visite, la demande estivale explose. C’est là que la location courte durée entre en scène !
Comprendre le marché de la location courte durée
La différence avec la location classique
La location courte durée se loue à la nuitée ou à la semaine, souvent meublée et équipée. Elle permet de générer plus de revenus par jour qu’une location mensuelle, surtout pendant la haute saison.
Un levier de rentabilité pour les logements temporairement inoccupés
Un studio d’étudiant vide en juillet-août ? C’est potentiellement 1500 à 2000€ de revenus si bien optimisé sur deux mois seulement.
Les étudiants partent, les touristes arrivent
Les dates clés du départ étudiant
La fin des examens rime souvent avec déménagements. Cela commence vers le 15 mai, culmine autour du 30 juin, puis se calme en juillet.
Qui sont les voyageurs de l'été en zone urbaine
Touristes internationaux, familles françaises en city break, professionnels en mission d’été… La demande est multiple. Un bon positionnement peut vite faire le plein de réservations.
Transformer un logement étudiant en meublé de tourisme
Checklist des indispensables
Wifi rapide, literie de qualité, ustensiles de cuisine, déco soignée. C’est le minimum vital. Pensez à ajouter une touche locale ou un guide personnalisé.
Mettre en valeur le logement avec de bonnes photos
Les photos font vendre. Investissez dans un shooting professionnelle avec votre conciergerie : lumière naturelle, angle large, ambiance chaleureuse.
Adapter son annonce à une nouvelle clientèle
On ne parle pas à un étudiant comme à un couple de touristes. Mettez en avant la localisation, la tranquillité, les équipements et les bons plans à proximité.
Maximiser la visibilité sur les plateformes
Airbnb, Booking, Abritel : où publier son annonce
Ne vous limitez pas à une seule plateforme. Plus vous êtes visible, plus vous recevez de réservations. Utilisez un channel manager si nécessaire.
Les erreurs à éviter dans les descriptions
Évitez le blabla. Soyez clair, précis, humain. Mettez en gras les atouts majeurs : proche métro, climatisation, balcon, cuisine équipée…
Faut-il passer par une conciergerie Airbnb ?
Gagner du temps, gagner en qualité
Pas le temps de gérer les clés, le ménage, les messages ? Une conciergerie s’en charge. Vous déléguez, mais restez propriétaire des revenus.
Un investissement rentable
Même en partageant 20 % de vos revenus, vous restez largement gagnant, surtout si vous évitez les périodes vides.
Le potentiel des mois d’été
Les événements saisonniers à ne pas rater
Festivals, concerts, salons… Chaque ville a son agenda. Positionnez votre logement à proximité ou mentionnez ces événements dans vos annonces.
Juillet-Août : jackpot pour les logements bien situés
Dans les grandes villes ou près des gares, les logements peuvent être réservés jusqu’à 90 % du temps. C’est le pic de rentabilité.
Anticiper la rentrée universitaire
Réajuster sa stratégie à temps
Dès fin août, les demandes d’étudiants reprennent. À vous de voir : vous remettez en location longue ou vous poursuivez la location courte durée ?
Repasser en location longue ou continuer en courte durée ?
Le mix peut être la solution : courte durée l’été, longue durée le reste de l’année. Ou bien viser les voyageurs d’affaires pour la basse saison.
Faire de la rotation saisonnière un modèle pérenne
Un calendrier annuel à maîtriser
Organisez votre année entre haute et basse saison. Anticipez chaque période de vacance locative pour ne jamais perdre de nuitée.
Rendement maximisé grâce à une gestion agile
C’est cette flexibilité qui transforme un simple studio en véritable actif rentable. Et si vous ne le faites pas, quelqu’un d’autre le fera.
Et si vous passiez à l’action dès maintenant ?
Le timing est parfait. Les étudiants sont sur le départ. Les touristes arrivent en masse en Bretagne. Et votre logement, lui, pourrait devenir une machine à cash cet été. Transformez un vide locatif en opportunité dorée grâce à la location courte durée. Prenez une longueur d’avance. Faites de votre logement étudiant un refuge temporaire pour des voyageurs venus des quatre coins du monde. Et pourquoi pas… un revenu passif pour vous.
FAQ
Quels types de logements sont les plus adaptés à la location courte durée en été ?
Les studios, T1 ou petits T2 proches des transports et des commodités sont parfaits.
Dois-je modifier mon bail étudiant pour louer en courte durée ?
Oui, vous devez récupérer légalement le logement, puis le déclarer comme meublé touristique à la mairie si nécessaire.
Combien puis-je gagner en moyenne en location courte durée ?
Tout dépend de votre ville, mais entre 50 et 100 euros par nuit pour un studio bien situé, c’est courant.
Puis-je encore louer même si l’été a déjà commencé ?
Oui ! Mieux vaut tard que jamais. Les réservations de dernière minute sont fréquentes.
Est-ce risqué de louer à des voyageurs inconnus ?
Avec les plateformes comme Airbnb, vous avez une assurance et un système de notation pour limiter les risques.